Avec l’apparition du concept de la bonne gouvernance dans les discours politiques et de développement, la société civile est parvenue à se faire une place dans les instances de décisions. Ce positionnement lui permet d’influencer les processus publics, et ce de diverses manières.

La première expérience burkinabè de contrôle citoyen de l’action publique (CCAP) remonte à 2003 avec pour objectif la lutte contre la pauvreté. Cependant, la faible capitalisation fait que beaucoup d’expériences sont peu connues à l’échelle nationale et du reste du monde.

Le présent document de capitalisation, premier d’une série de bulletins semestriels, est un condensé des acquis majeurs obtenus après seulement six (06) mois de mise en œuvre du projet de  » Renforcement de la Veille Citoyenne et de la Redevabilité Sociale (RVC/RS) dans vingt (20) communes du Burkina Faso « . Le projet est porté par le Centre d’Études et de Recherche Appliquée en Finances Publiques (CERA/FP) avec l’accompagnement technique et financier du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF). Les actions du projet sont structurées en quatre (04) composantes et contribueront à terme au renforcement de la veille citoyenne individuelle et /ou collective à l’effet d’améliorer l’offre qualitative et quantitative des services sociaux de base via des dépenses publiques participatives, inclusives et équitables. Ces composantes sont :

  • La redevabilité et la transparence dans les dépenses publiques de santé, d’éducation, de nutrition et de l’accès à l’eau potable et assainissement ;
  • Le renforcement des capacités des OSC locales, organisations communautaires de base (OCB), et des élus locaux ;
  • La promotion des bonnes pratiques en nutrition ;
  • L’évaluation, la capitalisation et valorisation des acquis du projet.

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